Une première en France. L’Aéroport de Bordeaux a mené une expérimentation de drones automatisés en zone aéroportuaire en partenariat avec Azur Drones.
Une première en France. L’Aéroport de Bordeaux a mené une expérimentation de drones automatisés en zone aéroportuaire en partenariat avec Azur Drones.
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Pendant un mois, l’Aéroport de Bordeaux a mené une expérimentation en conditions réelles, inédite en France, de vols de drones automatisés BVLOS (vol hors vue du pilote) sur la zone aéroportuaire. Un aéroport étant un lieu pour lequel la sécurité et la sûreté doivent être optimales, l’objectif était d'intégrer les opérations de vol de routine de drones automatiques dans les opérations quotidiennes de l'aéroport. En partenariat avec Azur Drones, pionnier des solutions de surveillance par drones automatisés in-a-box, et bénéficiant d’une autorisation d’exploitation en catégorie Spécifique délivrée par la Direction de la Sécurité de l’Aviation Civile, cette initiative s’inscrit dans la stratégie d’innovation de l’aéroport visant à créer une zone d’essai permanente dans un cadre urbain complexe.
Un projet innovant au service de la sécurité
Du 12 novembre au 12 décembre, pour mener à bien ces tests dans les meilleures conditions, un drone Skeyetech d’Azur Drones a sécurisé une zone d'expérimentation stratégique de 400 mètres située sur le principal accès à l’aéroport. En 31 vols couvrant 25 km, le drone a validé plusieurs actions d’observation et de sécurisation.
Portée conjointement par le Service Innovation de l’aéroport et la Direction des Services Opérations d’Azur Drones, cette expérimentation ouvre de nouvelles perspectives pour l’utilisation des drones en milieu aéroportuaire.
Pour Pierre Dejean, responsable de l’innovation de l’Aéroport de Bordeaux, « Le drone est une solution agile et polyvalente qui renforce la sécurité de nos équipes, protège l’environnement aéroportuaire et optimise la gestion de nos installations. Cette expérimentation nous a permis de tester une nouvelle technologie, d’appréhender la réglementation drone et ses impacts sur notre organisation et de préparer nos futurs projets avec les services de l’Etat. C’est une avancée stratégique dans notre quête de solutions innovantes adaptées aux défis opérationnels d’un aéroport moderne. »
Les applications potentielles du drone au sein de l’aéroport sont nombreuses :
Une collaboration pionnière pour l’avenir des infrastructures aéroportuaires
Les technologies innovantes et l’emploi de drones autonomes pour traiter les risques reposent sur la complémentarité des expertises de l’industrie, des services de la Direction de l’aviation civile et du gestionnaire de l'aéroport. Cette collaboration ouvre la voie à de nouvelles applications pour les aéroports de demain.
Simon Dreschel, Président du Directoire de l’Aéroport de Bordeaux déclare : « La zone aéroportuaire de Bordeaux rassemble un écosystème unique autour des nouvelles mobilités aériennes et plus particulièrement des drones. Cette expérimentation est inédite en France et une étape clé pour préparer l’avenir des infrastructures aéroportuaires. Elle permet explorer le champ des possibles des nouveaux usages conciliant innovation et utilité commune ».
Viviane Bretagne, Présidente d’Azur Drones, conclut : « Nous sommes fiers d’accompagner l’Aéroport de Bordeaux dans cette initiative pionnière. Le drone Skeyetech confirme son rôle de levier technologique pour moderniser la gestion des infrastructures critiques. Ce partenariat ouvre des perspectives prometteuses pour d’autres aéroports. »
David Comby, direction de programmes drones de la DSAC (Direction de la Sécurité de l’aviation civile) ajoute : « La DSAC, en tant qu’autorité de surveillance, se doit de toujours promouvoir le cadre réglementaire dans lequel les opérations de drones doivent s’exercer pour assurer un haut niveau de sécurité, aussi bien pour les populations au sol que pour les usagers de l’espace aérien. La délivrance de l’autorisation d’exploitation pour cette expérimentation a fait suite à une analyse précise et approfondie de l’étude de sécurité soumise par l’exploitant. La DSAC se félicite de cette première. »
