L’Aéroport de Bordeaux inaugure sa 1ère infrastructure de Haute Qualité Environnementale

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La nouvelle jetée internationale de l’Aéroport de Bordeaux a été inaugurée ce jeudi 7 octobre.

Jetée internationale

La nouvelle jetée internationale de l’Aéroport de Bordeaux a été inaugurée ce matin par Simon DRESCHEL, Président du Directoire de la Société Aéroportuaire, en présence des représentants du Conseil de Surveillance et de nombreux invités.
Inscrite au plan de modernisation aéroportuaire, axé sur sa qualité de service et sa transition écologique, et dans le contexte de chantiers multiples, notamment de maîtrise énergétique, cette construction érigée côté piste, au bas de l’emblématique tour de contrôle, est la 1ère infrastructure de Haute Qualité Environnementale de l’Aéroport de Bordeaux. Cette certification HQE© lui a été délivrée à un niveau « Excellent ».
Une longue coursive tout en transparence relie le Hall A de l’Aéroport de Bordeaux à sa nouvelle jetée internationale : 3.000 m2 de bâtiment neuf, dont 2.000 m2 d’espaces pour les voyageurs, où sur plus de 1.000 m2, 4 salles d’attente offrent une large vue panoramique sur la piste d’envol.

Lumière, qualité de l’air, hygrothermie et acoustique : le parti-pris de confort
Le bâtiment conçu avec une enveloppe et des systèmes hautement performants, pour maintenir une ambiance intérieure très confortable, se distingue par l’imposante surface du vitrage spécial habillant sa façade. Alliant protection contre la surchauffe solaire et réduction des nuisances acoustiques, elle favorise un apport important de lumière naturelle, compensée à la tombée du jour ou en période de moindre ensoleillement, par la variation automatique d’un éclairage par LED.
Couplée à l’isolation de la façade, et à des matériaux intérieurs et faux-plafonds limitant la réverbération acoustique, elle réduit de 50 décibels le niveau sonore à l’intérieur du bâtiment, où elle ramène le bruit perceptible d’un aéronef à celui d’une voiture.

Une excellente qualité d’air est permise par la présence de sondes de CO2 et une régulation constante des débits avec un renouvellement par filtre à charbon, et par les faibles dégagements de COV(1) des matériaux de revêtement intérieur. Le confort hygrothermique est assuré par le chauffage et la climatisation apportés par le réseau de chaleur de l’aéroport, et un contrôle d’ambiance permanent. 

La nouvelle infrastructure et ses commerces -duty-free, restauration et terrasse-, s’inscrivent dans une évolution plus générale à l’échelle du Hall A. De nombreux changements ont ainsi eu lieu ces derniers mois autour des systèmes de contrôle de sûreté : la modernisation du poste d’inspection filtrage redimensionné, et la mise en place de SAS biométriques « Parafe » pour les arrivées comme pour les départs internationaux, permettent un gain de fluidité notable dans le parcours des voyageurs.

Haute performance énergétique, et réduction de l’impact environnemental
La construction placée sous la maîtrise d’oeuvre de Dune construction, mandataire d’un groupement d’entreprises et l’agence Dufon Architectes, a donné le ton de la cible environnementale assignée au projet : avec plus de 90% de déchets valorisés énergétiquement ou en matière, une veille préventive et active autour des nuisances et pollutions, ce chantier propre a obtenu sa classification au niveau “Très performant” de la norme NF HQE©.


Le certificat délivré à la jetée désormais en service, traduit des performances environnementales et énergétiques correspondant aux meilleures pratiques actuelles. Sa consommation énergétique(2) annuelle est ainsi de 11% inférieure à celle d’un aéroport conforme à la réglementation thermique la plus récente (RT 2012). Dans le domaine de l’eau, elle permet l’économie annuelle de 1.000 m3 d’eau potable(3), soit l’équivalent de 200.000 chasses d’eau.
Bio sourcés, très performants et étiquetés “A+”, les matériaux intérieurs tels que peintures et faux-plafonds ont été sélectionnés pour émettre le moins de polluant possible. Les bois sont issus de forêts gérées durablement, et des matériaux entièrement naturels et recyclables composent plus de 90% du linolénum revêtant le sol.

Une stratégie de transition accélérée pour l’écologie
Cette nouvelle jetée s’inscrit dans le contexte de multiples chantiers de l’aéroport en faveur de sa qualité de service, et d’une gestion renforcée de ses impacts environnementaux. A l’heure où les filières aéroportuaire, aéronautique et industrielle sont mobilisées face aux enjeux climatique et d’acceptabilité du transport aérien, le plan de résilience et de relance de l’Aéroport de Bordeaux consécutif à la crise sanitaire, maintient un programme d’investissements de 8 millions d’euros dans ce domaine pour les prochaines années.


Ainsi, en dépit du contexte de crise, les équipes aéroportuaires ont poursuivi une démarche active de certification du management environnemental de la plateforme, en obtenant le certificat ISO 14001 en décembre 2020, puis, dans l’objectif de neutralité carbone de l’aéroport avec compensation avant 2030, le premier niveau du certificat européen Airport Carbon Accreditation (juin 2021). La démarche se poursuit vers les niveaux supérieurs de certification.

Dans le même temps, de nombreux chantiers en cours ou imminents, illustrent à l’Aéroport de Bordeaux cette transition actuelle en faveur de la biodiversité, de la gestion des déchets, de l’eau, de la maîtrise énergétique et des énergies renouvelables. Pour n’en citer que quelques-uns qui porteront leurs fruits dès 2022 : le changement de l’intégralité des frontons en “murs rideaux” du Hall B pour des vitrages à haute performance énergétique, le renouvellement du parc de véhicules avec des équipements hybrides et électriques, et la pose de plus de 1.500 panneaux photovoltaïques qui feront du parc de proximité en silo “P0”, une infrastructure 100 % autonome en électricité, avec une réduction de 4% de la consommation annuelle de l’Aéroport de Bordeaux.

(1) Composés Organiques Volatils.
(2) Cette performance énergétique résulte notamment de :
- un pilotage et une gestion centralisés de toutes les consommations d’énergie
- la récupération de chaleur sur l’air rejeté avec haut rendement
- une ventilation nocturne programmée en mi-saison et en été, afin de rafraîchir passivement le bâtiment.
(3) - espace sanitaire pourvu d’équipements hydro-économes et d’urinoirs sans eau,
- alimentation par eaux pluviales stockées dans une cuve assurant 3 semaines d’autonomie

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