Environnement
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Dans le cadre de sa démarche de développement responsable, l’Aéroport de Bordeaux poursuit le contrôle de ses impacts environnementaux et favorise dialogue et concertation avec l’ensemble de ses parties prenantes, clients et salariés, partenaires et riverains. Maîtriser la qualité de l’air, les nuisances sonores, les rejets et consommations constitue les objectifs clés de notre politique environnementale et le socle de notre processus d’amélioration continue.
Vous trouverez ici les informations sur le dispositif d’aide à l’insonorisation, les cartographies du bruit, les principaux flux de trajectoires de l’aéroport ainsi que les instances de concertation.
Retrouvez les informations sur notre outil de visualisation des trajectoires et les niveaux sonores enregistrés par nos stations de mesure.
L’application de procédures de « moindre bruit » sur l’Aérodrome de Bordeaux-Mérignac est définie par un arrêté du 6 mars 2009. C’est la Direction de la Sécurité de l’aviation civile du Sud-Ouest (DSAC-SO) qui est chargée d’établir un procès-verbal de constat de manquement, lequel, s’il est avéré, peut aboutir à une sanction financière à l’égard de la compagnie. Sanction qui est prononcée par l’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (ACNUSA). Dans le but de promouvoir la transparence des informations, les amendes sont rendues publiques.
L’Aéroport de Bordeaux accueille en grande majorité un trafic commercial (passagers, fret et poste) realisé par les aéronefs suivants. D’autres types d’aéronefs fréquentent régulièrement la plateforme car l’aéroport est mixte. Il peut ainsi recevoir du trafic d’aviation légère, militaire, industriel, sanitaire ou encore de protection civile. De manière plus exceptionnelle, il est possible d’apercevoir des gros porteurs de type Antonov ou Iliouchine transportant du fret pour des missions humanitaires.
Le bruit d’un avion dépend essentiellement de son type et de sa motorisation, de sa phase de vol (décollage, atterrissage), de sa distance et des conditions météorologiques (force et direction du vent, température, taux d’humidité, pression atmosphérique). La perception de ce bruit dépend des personnes, de leur réceptivité au moment du passage de l’avion ainsi que de leur propre environnement sonore. Ainsi, en un même point et pour la même personne, la perception du bruit peut être différente d’un jour à l’autre en fonction de l'ensemble de ces facteurs.
La remise de gaz est une manœuvre de sécurité maîtrisée qui est effectuée par le pilote lorsqu’il estime que toutes les conditions nécessaires à la phase d’atterrissage ne sont pas réunies. Cette procédure permet de reprendre de l’altitude pour pouvoir ensuite se présenter à nouveau à l’atterrissage. Il existe plusieurs raisons justifiant une remise de gaz :
Les avions décollent et atterrissent généralement face au vent. En effet, l’avion atteint plus vite la vitesse nécessaire pour décoller avec une meilleure portance. À l’atterrissage, le vent de face favorise le freinage progressif de l’appareil et diminue la distance de roulage sur la piste. Ainsi, il arrive que les pistes puissent être utilisées dans les deux sens au cours d’une même journée en fonction de la direction et de la vitesse des vents au sol mais également en altitude. La décision d’utiliser une piste et le sens de cette piste relèvent du Contrôle de la navigation aérienne.