Les partenaires sociaux de la Société Aéroport de Bordeaux-Mérignac signent 3 accords, pour une préservation maximale des emplois face à la crise.

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Le dialogue social vient de s’achever par la signature de trois accords d’activité partielle de longue durée (APLD)

Le dialogue social engagé en novembre dernier entre la direction et le Comité Social et Economique (CSE) de la société aéroportuaire, vient de s’achever par la signature de trois accords d’activité partielle de longue durée (APLD), de rupture conventionnelle collective (RCC) et de performance collective (APC). Des mesures adaptées à l’ampleur de la crise, dans un objectif commun de sauvegarde maximum des emplois.

Dans un contexte de baisse exceptionnelle des activités, où le bilan 2020 affiche un retrait de plus de 70% des flux de voyageurs à l’Aéroport de Bordeaux, les partenaires sociaux de la société aéroportuaire* se félicitent de la signature de ces trois accords, co-construits et adaptés à l’ampleur de la crise afin de préserver au maximum les emplois. 

Ils s’inscrivent dans la continuité des mesures d’adaptation mises en œuvre par la société aéroportuaire dès mars 2020, afin de garantir sa continuité opérationnelle et financière. Ainsi, parallèlement au déclenchement du plan de continuité aéroportuaire et au déploiement rapide des dispositifs de prévention sanitaire, les mesures indispensables d’adaptation organisationnelle et de maîtrise des charges ont été mises en œuvre dès le début de la crise, et adaptées à mesure de son évolution et de ses effets sur l’activité aéroportuaire.

Des mesures sociales adaptées à l’ampleur de la crise, autour de 3 accords
Les accords approuvés par les instances de dialogue social, portent sur la prolongation de l’activité partielle, une gestion adaptée du temps de travail et le départ négocié de personnels basé sur le volontariat :

Activité partielle de longue durée (APLD)
Cet accord prévoit une réduction de la durée de travail de 40% maximum pour l’ensemble des personnels (jusqu’à 50% maximum à titre dérogatoire), avec un dispositif de chômage partiel abondé par la société aéroportuaire, afin de garantir le maintien du niveau de rémunération nette de base. Conclu jusqu’au 28 février 2022, il entre en vigueur pour une période initiale prévisible de six mois.

Rupture conventionnelle collective (RCC)
Basé sur le volontariat, cet accord qui court jusqu’au au 31 décembre 2021, organise les modalités de  départ de 55 personnels candidats et  éligibles au dispositif, pour un solde net de 13% d’employés non remplacés. Il est assorti d’une indemnisation bonifiée à partir de la grille de rémunération de la Convention Nationale du Transport Aérien et des Personnels au Sol, et d’un accompagnement facultatif par un cabinet spécialisé, des personnels concernés dans leurs projets de reconversion. 

Accord de performance collective (APC)
Jusqu’au 31 décembre 2021, cet accord précise des modalités adaptées de gestion du temps de travail, avec la pose obligatoire de 3 à 5 jours de congés payés sur des jours fériés chômés rendus travaillés et  proratisés comme les RTT à la réalité du temps de travail. Par ailleurs, cet accord instaure un gel exceptionnel des congés d’ancienneté pour l’année 2021. 


Une démarche de maîtrise organisationnelle, sanitaire et financière enclenchée dès mars 2020
Outre la continuité d’exploitation de l’aéroport avec le regroupement des activités dans le hall A, le recours aux dispositifs d’activité partielle a été engagé par la société aéroportuaire dès mars 2020, afin d’adapter ses effectifs tout en assurant, comme pour le public et les passagers, la nécessaire protection sanitaire de ses personnels (télétravail, organisation et équipements de prévention pour les équipes mobilisées in situ).

En fin d’année, la poursuite de l’effort de maîtrise des charges a conduit le Conseil de Surveillance de la société aéroportuaire à l’adoption d’un plan de résilience et de reprise, avec un gel de l’ordre de 110 millions d’euro de son plan d’investissements à l’horizon 2023. Une réduction drastique sans obérer pour autant les lignes consacrées à ses engagements stratégiques dans les domaines de la qualité de service, de l’environnement, et des missions régaliennes de sûreté et de sécurité.