Hong Kong

De confession taoïste, ce temple dédié aux dieux de la littérature « Man » et de la guerre « Mo » fut bâti en 1847 sous la dynastie Qing, par de prospères marchant chinois. Il s’en émane de lourdes volutes d’encens qui brûlent en cônes suspendus au plafond, pour porter les prières de succès aux examens et de résolutions des conflits. Il fut d’ailleurs une cour de justice où se réglaient les affaires internes à la société chinoise, durant l’époque coloniale.

Perché sur une colline de l’île de Lantau, dans les Nouveaux Territoires, ce bouddha assis est le plus grand du monde fabriqué en bronze. Mesurant 30 mètres de haut, il fut érigé par la China Aerospace Science and Technology Corporation, la même qui construit les navettes spatiales. Il faut dire qu’on peut même l’apercevoir du ciel, lorsque on approche de l’atterrissage.

Ce lieu de culte taoïste, bouddhiste et confucianiste est richement décoré. Il est particulièrement fréquenté par les hongkongais qui s’y pressent pour exaucer toutes sortes de vœux. Il est consacré au dieu de la miséricorde, de la guérison et de la fortune Wong Cho-ping. On peut régulièrement y observer des cérémonies religieuses, des mariages et se faire prédire son avenir. Ne manquez pas le jardin des bons vœux, avec ses beaux pavillons et ses bassins peuplés de carpes koï et de tortues.

Conçue par le grand architecte Norman Foster en 1985, cette tour de 52 étages est le siège de la banque HSBC. Bien que très moderne et high-tech, elle respecte les fondamentaux du Feng Shui, utilisant des angles pour désorienter les mauvais esprits, intégrant l’eau comme symbole de prospérité et offrant une vue dégagée sur le port. Son éclairage extraordinaire la rend aussi étincelante de nuit que de jour.

C’est un havre de verdure entre montagne et gratte-ciels qui réserve de belles surprises derrières ses bosquets et ses mares aux formes courbes. On y trouve le plus vieux bâtiment colonial de la ville, qui abrite un ravissant musée du service à thé, une tradition qui plaît tout autant aux britanniques qu’aux chinois. On y trouve également une immense volière qui contient 600 oiseaux de 90 espèces différentes, originaires principalement de Malaisie et d’Indonésie.

Véritable Las Vegas de l’Orient, Macao est également un ancien comptoir colonial, établit cette fois par les portugais. On peut s’y rendre facilement depuis Hong Kong en moins d’une heure de ferry. Derrière sa façade de grands palaces et de casinos, on peut aussi découvrir des édifices historiques datant de cette époque, tels que des forts, des hôtels mais surtout des églises de style baroque, introduit par les missionnaires espagnols et italiens.

Ces petites bouchées, souvent cuites à la vapeur, peuvent être garnies de nombreuses façons. Fondantes et savoureuses, elles sont traditionnellement servies en accompagnement du thé mais on peut aussi en commander à part pour un en-cas.

Bien moins calorique qu’en Europe, la fondue chinoise consiste à cuire ensemble les ingrédients dans une eau frémissante au centre de la table. Elle peut être à la viande, au poisson, aux fruits de mer ou bien même végétarienne. Il n’y a en fait que les spaghettis que l’on y ajoute systématiquement. Un plat qui peut réellement produire des mélanges délicieux.

Canard, oie ou autre volaille, vous verrez partout ces volatiles griller dans les vitrines des restaurants, dégageant des effluves auxquels il vous sera impossible de résister. Chair tendre et peau croustillante, elles arriveront encore fumantes dans votre assiette.

Les plus courageux pourront tester cette spécialité d’œufs de cane, conservés en réalité quelques dizaines de jours, dans un mélange de chaux, de cendre, de sel et d’un ensemble d’aromates (épices, feuilles de thé) qui engendrent une fermentation inorganique (minérale) grâce au changement de ph. À l’issu de cette période de macération, l’intérieur se noircit, dégage une odeur de souffre mais le goût ne serait pas si prononcé.